dimanche 6 septembre 2015

Tour d'Islande...5: Into the n'importe quoi (part 2)

Into the n'importe quoi - Vik

Samedi 1er Août




Rappel de l'épisode précédent...

Comme dans toute série qui se respecte. Ou pas.


C'est là:

http://les-aventures-dun-motard-bionique.blogspot.fr/2015/08/tour-dislande4-into-nimporte-quoi-part-1.html


J'aimerais énormément faire un super résumé de l'article précédent histoire de bien vous replonger dans le truc...


Mais le flemmard en moi m'en empêche. 



Bref...


Il est 5 heures du matin quand je me lève dans ma tente plantée un peu au milieu de nulle part. Il faut dire qu'il ne fait jamais nuit à ce moment là en Islande, ce qui a une petite tendance à déphaser.
 Plus de 18 heures que je n'ai pas vu une voiture, je ne sais pas vraiment où je suis, j'ai un gué en face de moi, et derrière, une route qui me parait bien ardue à refaire dans l'autre sens.

Niveau confort psychologique, j'ai connu mieux...c'est peut-être aussi pour ça que je suis déjà debout!

Avant même de replier la tente je vais aller sonder la hauteur de cette petite rivière...la profondeur comme le courant du gué ont-ils baissé dans la nuit?

J'avais fait une marque la veille...et bien c'est avec une déception certaine que je vais m'apercevoir que rien n'a bougé. Mais moins fatigué et un peu plus lucide que la veille, je vais trouver un passage qui me semble négociable. Le courant n'y ai pas très fort, et la profondeur n’excède pas 30 centimètres. Ça va le faire!

Enfin, j'essaie de m'en convaincre.

Tout va bien se passer.

Tout va bien se passer.

Tout va....

De toute façon, je crois qu'inconsciemment je n'ai jamais envisagé de faire demi-tour une seule seconde. Certes, je ne suis pas rassuré par le fait que ma moto n'est pas franchement faite pour aller barboter, avec son pot d'échappement à 20 centimètres du sol et sa prise d'air...heu...bah oui, elle est où la prise d'air? Il paraîtrait qu'il y en a une !

Comme il vaut mieux prévenir que guérir, je vais alors scotcher en hauteur tous les tubes qui traînent (Note: il parait que cela s'appelle des durites, j'ai appris ça il n'y a pas longtemps...), histoire qu'ils n'aillent pas baigner dans la flotte. On ne sait jamais.

J'amène la moto au bord du passage. Je souffle un grand coup. Je me lance en première. Surtout ne pas relâcher les gaz, surtout ne pas caler. Ça secoue, ça glisse un peu sur les cailloux, j'avance, je suis la bonne trajectoire, la rive est là, et je ressors de l'autre côté!

Wouuuuuuuuuuh!!




Ça y est, j'ai passé mon premier gué!

Wouuuuuuuuuuh (bis)

Voilà que je me mets à gueuler comme un abruti, de ridicules petits cris de soulagement tant à ce moment là j'ai peur de noyer ma moto à la moindre flaque d'eau. La suite du voyage va me prouver que j'ai de la marge...mais pas trop quand même.

Je vais alors chercher mon matos de camping et remettre tout ça sur mon tank...


Il est 6 heure, et à défaut d'un café, je vais me faire une grosse clope, une chopine d'eau du glacier tout proche, et profiter encore un peu de l'endroit. Car je ne sais pas encore ce qui m'attend derrière...




Je repars, une bifurcation, une petite montée, et me voilà sur une hauteur donnant directement sur mon lieu de camping improvisé de la veille.


Quand je pense que j'ai dormi là...le rêve.
Je vais continuer mon chemin, sur des pistes plus ou moins ardues, dans des décors dantesques et sauvages, et avec un petit stress. Car je ne vois toujours la moindre trace de civilisation. Aucune voiture, pas de panneaux...et la certitude que je vais encore avoir quelques gués à passer.

Tout cela ne m'empêche de profiter de l’expérience, bien au contraire!

J'ai même là tout ce que je suis venu chercher!





Il sera alors temps d'affronter mon deuxième gué...puis mon troisième...Chaque fois plus large et/ou profond que le précédent!

Et tout le temps, les passages se font avec une bonne dose d'appréhension et d'adrénaline. Avec l'impression, finalement à tort, de jouer à quitte ou double.

Une vague connaissance à moi, un motard-parisien-fonctionnaire-hipster-gauchiste-utopiste-humaniste-qui-voudrait-apprendre-aux-jeunes-à-penser-par-eux-mêmes, ce qui fait tout de même beaucoup de défauts pour un seul homme...surtout qu'en plus il tient un blog de moto au moins deux fois plus con que le mien, mais 10 fois mieux écrit et ça, ça m'énerve...heu...je disais donc, ce personnage peu recommandable a, malgré toutes les déviances sus-citées, trouvé l'expression fort à propos pour décrire ce que je ressentais alors devant ces gués:

La Roulette Islandaise. *

Un peu comme ça, mais en vachement plus sympa.

Mais pour l'instant ça passe...





J'avance, mais toujours pas de trace de civilisation en vue...

Pas un troquet. Pas une mobylette. Rien.

Depuis hier après-midi, j'ai l'impression d'avoir roulé des dizaines et des dizaines de kilomètres, et je n'ai pas vu le moindre panneau, la moindre indication, et pas une voiture. Je ne sais pas du tout où je suis, les suspensions avant de ma moto pisse de l'huile, et je n'ai pas de téléphone.



D'un autre côté je connais le chemin pour repartir, sauf que si je fais demi-tour, ça va faire long. Alors je continue, et sous le soleil!


Soleil qui va vite disparaître. Les gués, eux, sont toujours là.

Un quatrième...


Un cinquième...et je commence à en chier.

Quand t'en chies, c'est selfie.

Et effectivement, à ce moment, je fatigue. Les pistes à négocier, la conduite debout, le stress engendré par les passages de gués et le fait que je suis quand même un peu paumé...tout ça pompe de l'énergie.

Il est donc tout juste 10h30, et je commence à être rincé. En même temps, cela fait tout de même plus de 4 heures et demi que je roule malgré cette heure matinale!




J'ai alors vraiment, vraiment, hâte de trouver quelques indications qui me permettraient de savoir où je suis, et dans combien de temps je vais finir la traversée de ces lieux sauvages.

Et bien je vais vite avoir la réponse! Pas parce que je vais trouver des panneaux, mais car je vais me retrouver devant une rivière du genre totalement infranchissable. Il n'est même pas pensable une seconde d'aller sonder cela à pied, il doit y avoir un, deux, ou peut-être trois mètres de fond avec un courant dantesque.

Je vais alors parcourir les chemins alentours pour voir si un passage existe...mais non.

Perdu.

Maintenant, je suis fixé, il va donc falloir me faire demi-tour. Repasser tout ces gués. Repasser les mêmes routes, éviter les mêmes pierres et les mêmes trous, négocier les mêmes plaques de sable. Tout cela avec une certitude, celle que je vais me sentir vivant. Car je trouve là, une fois encore, ce que je suis venu chercher: des paysages de fous, des ambiances indescriptibles, le plaisir de la conduite, et...du défi.

Certes tout cela peut sembler, et peut même être, un peu inconfortable...mais bordel, qu'est ce que c'est bon!

Alors je vais me poser sur une pierre, fumant une clope, rêvant d'un café, profitant du paysage et de l'instant, et me préparant à repartir. Une petite boule au ventre, un grand sourire aux lèvres.

Infranchissable, mais tellement beau...
Et alors que je visite le coin avant de reprendre ma route, j'aperçois un espèce de Van tendance 4x4 avec un couple à l'intérieur. Je m'arrête, je branche mes oreilles, et je vais leur demander où on est.

Parce que quand même, cela pourrait être pratique.

Edmond et Germaine, on va les appeler comme ça, sont des autochtones et pourtant, ils n'ont pas l'air bien sûr non plus de là où nous sommes. Ils vont alors me demander de sortir ma carte...et m'indiquent un endroit, comment dire...franchement loin de là où je pensais être!

Je me suis donc bien méchamment paumé, dans un endroit qui l'ai tout autant, paumé, puisque Edmond va me préciser que nous sommes dans un lieu "où peu de gens vont, même les Islandais".

Je leur explique la situation, Edmond me confirme que je vais devoir faire demi-tour, et nous discutons alors un peu de la région, du pays, de sa beauté, de l'Europe, de voyages. C'est alors que ces deux sympathiques personnes vont m'offrir quelque chose dont je rêvais, ce breuvage indispensable qui nous permet de faire les mêmes trucs débiles mais encore plus rapidement, et donc d'en faire deux fois plus: un café!

Caaaaaaaaaaa - féééééééééééééé

Je vais aussi avoir droit à un gros bol de myrtilles locales, un vrai bonheur alors que ce matin je n'ai mangé qu'une bouillie à base de trucs déshydratés vaguement aromatisés à la vanille.

Pendant que l'on discute tranquillement, il va se mettre à pleuvoir...rien de méchant pour l'instant, mais tout de même. Vu la route que j'ai à refaire, me retrouver sous une vraie averse serait très, très mal venu. Edmond m'indique alors un refuge à quelques centaines de mètres. J'hésite un instant, me dit que cela pourrait bien de rester ici toute la journée, et de repartir demain.

Oui, mais en fait non.

J'ai envie de rouler, de faire de la moto, et de continuer à faire n'importe quoi!

Alors je remercie chaleureusement Edmond et Germaine, et je repars en me disant qui si je suis passé une fois, je vais réussir à passer une deuxième.

C'est logique. Mais la suite des événements va me montrer que ce n'était pas acquis.


Mission: regagner le civilisation.

J'immortalise un dernier panorama, celui que j'avais fasse à moi en buvant mon café...
















Je vais ensuite rouler deux ou trois kilomètres, quand tout à coup je m'engage sur une grande zone sableuse, je décélère, trop, ou pas assez, je ne sais pas, les deux roues décrochent l'une après l'autre, je me crispe, et....

Boum. Ou un truc dans le genre.

A ce moment précis, je n'arrive pas trop à en rire. Mais la bécane n'a rien, forcément, j'ai du chuter à 20 km/h. Et moi je suis intact, forcément, j'ai atterri dans du sable. Et justement, ce maudit sable va bien me faire lutter pour redresser la moto.
Je suis obligé de décharger une partie des bagages, mes pieds s'enfoncent, je n'ai aucun appui, cela glisse. Je vais m'y reprendre à une, puis deux, puis trois fois. La quatrième sera la bonne, mais clairement, je viens d'entamer quelques réserves, tant physique que psychologique. Parce que se planter comme un con au bout de deux kilomètres alors qu'il y a derrière au moins 30 kilomètres de pistes, ce n'est pas ce qu'il y a de plus tranquillisant.

C'est au moment où je redémarre que je vais rager contre moi-même, n'ayant pas penser à prendre une photo de cette vraie chute! Une vraie de vraie, pas une tendance "trop de photos tue la moto"! Une première pour moi!

Heu...non. 

C'est vrai, il y a cette sombre histoire de V-strom que j'ai explosé devant la concession qui me l'avait prêté pour aller faire un essai. 

Un grand moment que j'aimerais oublier.

Mais ce n'est pas le sujet.

Je repars, et me voilà de nouveau face à un des gué que j'ai passé ce matin. Et là, je vais légèrement perdre en lucidité. Plutôt que de repasser par le même chemin qu'à l'aller, je vais improviser une autre trajectoire.
Je longe alors une partie de cette rivière tortueuse, tout va bien, je vais bientôt arriver sur la terre ferme. Un dernier coup de gaz...

Et ça n'avance pas.

Je me dis alors que j'ai mal débrayer, je retente, la moto ne bouge toujours pas.

Un coup d’œil derrière moi...



"Non, putain!! Mais quel con! Mais qu'est ce que je peux être con!!"

Voilà le genre de phrase qui va tourner en boucle dans mon casque alors qu'un vent de panique se lève à l'intérieur de cet espace vide situé entre mes deux oreilles bioniques, et qui me sert de boîte crânienne.

Car si lors de mes passage de gués, je me suis focalisé sur le risque de chute et la possibilité de noyer mon moteur, j'avais oublié un autre point important.

L'enlisement.

Je suis donc un peu au milieu de nulle part, sans téléphone, et ma roue arrière planté dans du sable détrempé.
Le premier problème va être de pouvoir descendre de la moto sans que celle-ci tombe, puisqu'il m'est impossible de la béquiller. Alors je vais creuser un peu avec le pied. Un peu, puis beaucoup.

Mais planter la béquille dans du sable...alors je démonte le couvercle d'une des valises histoire d'avoir un support pour que la béquille ne s'enfonce pas. Ça ne passe pas, alors je creuse encore. C'est là que je me rend compte que j'ai atteint une partie du sol un peu plus dure.

Alors je tente de descendre de la moto, et en fait...elle tient toute seule debout!

Maintenant, il va falloir la sortir de là. Je démonte mon gros sac jaune, et j'essaie de pousser la moto. Qui ne bougera pas d'un millimètre. Alors je creuse à main nue sous la roue, mes doigts deviennent vite douloureux à cause du froid et de ce sable très grossier, plein de petites pierres.

Je retente de pousser la moto. Rien, elle ne bouge pas. Et les insultes et coups de colères fusent sous mon casque. Je commence à m'imaginer que je vais devoir laisser mon tracteur là, pour aller chercher de l'aide...oui, mais si il s'enlise encore plus? Ou alors je vais attendre...oui mais je n'ai croisé qu'une voiture en presque 24 heures!

J'ai peur que le voyage s'arrête là (Note: il n'y avait aucune raison, mais sur le coup on pense à n'importe quoi), je suis honteux et en colère d'avoir encore une fois été aussi con, je veux continuer à rouler, il est hors de question de rester là.....alors je saisie encore une fois l'arrière de la moto et...

Beeuuuuuuuarrrrrrghhhhhhh  
Et au prix d'un des efforts les plus intenses de ma vie, la moto finit par bouger!

Je pousse comme un damné, la roue avant prend toute seule la bonne trajectoire, celle qui mènera mon tracteur sur le sec. Alors je continue, j'arrive à complètement sortir la roue arrière de son trou...quelques secondes de repos, un dernier effort, et voilà la moto dans un endroit sûr!

Je n'ai plus de souffle, je suis à un rien de vomir, je tremble comme une feuille... Je m'en suis sorti mais entre ma chute et cet enlisement, ma confiance vient de prendre un grand coup. Ma glycémie aussi d'ailleurs...et je n'ai rien que je puisse avaler rapidement sans avoir à sortir ma popotte. Forcément, quitte à faire n'importe quoi, autant y aller à fond.

C'est donc au moment où je me pose de très sérieuses question sur mes capacités à revenir vers la civilisation que je vais voir débarquer...Edmond et Germaine!

Me voyant complètement décomposé, ils vont me proposer une escorte...et c'est un lourd poids qui s'en va de mes épaules puisque je sais que maintenant, si j'ai un problème, il y aura quelqu'un pour m'aider! Et ça, ça change pas mal de choses!

Nous allons donc faire la route ensemble, ils passeront devant moi dans les gués, et moi je serai en tête sur les pistes, allant tout de même nettement plus vite qu'eux.


Toute la route se fera alors sans le moindre problème, la présence d'Edmond et Germaine m'ayant aidé à retrouver sérénité, lucidité et confiance.



Une fois tout les gués repassés, nous allons nous séparer...un adieu en demi-teinte puisque nous nous dirons au revoir à travers la vitre de leur camion. J'aurais bien aimé leur faire des grosses léchouilles sur les fesses!

Encore quelques kilomètres, et me revoilà en pleine civilisation.

Ou presque.

Une petite pause, une petite clope, et qui vois-je alors débarquer?

Mes anges gardiens du jour, Edmond et Germaine!

Et ce coup-ci je vais pouvoir leur faire des bisous! Bon, en vrai, il n'y a pas eu de bisous, mais je les ai pris dans mes bras en les remerciant chaleureusement...sans eux, j'aurais pu rentré, je serai rentré, mais ils m'ont tellement facilité la tâche, rien que par leur présence!

Alors pour le café, les myrtilles, les conseils, les trajectoires dans les gués, la patience et la gentillesse, qu'est ce qu'on dit?


Merci Edmond et Germaine! Je ne vous oublierai jamais!


Après ces adieux en bonne et due forme, je vais vite rejoindre une vraie route...

Et ce ne fut pas pour me déplaire!

Épuisé et un peu hagard, les 80 derniers kilomètres avant la ville de Vik vont sembler durer une éternité. C'est sur les coup de 15 heures, après donc 10 heures sur ma moto, que je vais trouver une maison d'hôte. Je pose toutes mes affaires, vais faire quelques courses, et après deux cigarettes fumées en compagnie du jeune patron, espagnol (!), je vais me poser. Et prendre un peu de recul sur ces deux dernières journées...

Sur le coup, dans ces instants où j'ai vécu des choses très loin de tout ce que je connaissais alors, il y a clairement eu des moments de tensions. Ou plutôt des moments où tout se mélange, où l'on n'arrive plus à faire la part des choses, où on a l'impression que c'est un peu la catastrophe alors qu'en fait, rien de grave n'arrive.
D'ailleurs, tout s'est bien passé! J'ai franchi tout les gués comme un grand, j'ai réussi à sortir la moto du sable boueux tout seul, ma petite chute fut sans conséquence et j'ai passé 2 jours dans un des coins les plus extraordinaire que j'ai jamais visité.

Il ne m'aura alors fallu que quelques minutes bien calé sur mon lit du jour pour que cette petite aventure se transforme en un des meilleurs souvenirs de ma vie! Mais bon, ça, c'était quand même plus que prévisible! C'est mon petit côté maso!

Qui veut venir aux soirées?

Et je vais me faire, et me refaire, et me re-refaire le film des dernières 48 heures avec un grand sourire niais, en étant très fier de mes conneries, réalisant que ce furent là des moments qui marquent longtemps, que c'est pour eux que je suis venu ici.
Mais si j'aime jouer un peu, je me dis alors qu'il est aussi nécessaire d'apprendre de mes erreurs, qu'il faudra mieux m'organiser la prochaine fois où je m'aventurerai dans un coin un peu perdu, ne serait-ce que pour que cela se passe toujours aussi bien!

Et il va falloir vite apprendre car cette prochaine fois, elle va arriver très, très vite.

Car dès le lendemain, je vais tout simplement rouler sur une autre planète...et y rencontrer des amis!

A suivre...

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* Merci à Cigalou pour la petite expression ;) N'hésitez pas à aller jeter un oeil sur sa Vie De Motard!
   Son blog, il est là  >> http://viedemotard.fr/
   Et sa Face de Bouc, ici >> https://www.facebook.com/VieDeMotard.Cigalou


4 commentaires:

  1. ça se lit comme on boit du petit lait.... avec le sentiment que ça aurait pu être plus grave ( panne/ casse/ bobo).... faut les avoir quand même bien accrochées pour se lancer dans ces déserts en solo... BRAVO !

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  2. Non mais j'te jure. Il suffit que je tourne le dos 5 minutes pour qu'il me taille un trois pièce le gonze. La concurrence, j'vous jure. Pis c'est injuste parce que j'avais une grande partie de moi (au moins 15%) qui ne lui souhaitait pas complètement une mort atroce en Islande sous les crocs acérés d'un pingouin. Il aurait pu mourir de froid ou noyé, enfin un truc plus délicat quoi, ça m'aurait pas dérangé. Ouaip, chuis fair play moi. Mais il est rentré. Enfoiré de mec bionique indestructible... :-p

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  3. Boudiiii on vit vraiment le truc avec toi ! Perso. Je me serais assise 3 secondes et j'aurais pleuré avant d'avoir la rage. Heureusement, on connaît la fin ! Hâte de lire la suite.....comme d'hab ;-)

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  4. Boudiiii on vit vraiment le truc avec toi ! Perso. Je me serais assise 3 secondes et j'aurais pleuré avant d'avoir la rage. Heureusement, on connaît la fin ! Hâte de lire la suite.....comme d'hab ;-)

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