jeudi 27 août 2015

Tour d'Islande...4: Into the n'importe quoi (part 1)

Höfn - Into the n'importe quoi

Vendredi 31 juillet




Il y a des gens, ils vont "into the wild"...

Petit joueur...


Moi, lors de ce deuxième jour en terre d'Islande, je me suis dirigé "Into the n'importe quoi".

Ce qui est quand même vachement plus classe.

Et on peut même dire que le stade du grand n'importe quoi a failli être dépassé dans les 24 heures qui vont suivre. Pour le meilleur...et pour le meilleur, mais avec une touche de stress et d'angoisse en plus.

Un n'importe quoi généralisé, de la mécanique aux paysages ridiculement époustouflants, en passant par ma connerie elle aussi assez époustouflante.

Il est 8 heure du matin quand je me lève, et la mission prioritaire est alors de changer mes pneus afin que je puisse ainsi faire un peu le conn*rd hors des routes goudronnées. Hier, un serveur de la station service du coin m'a indiqué un garage et semblait plutôt confiant. C'est donc également avec une certaine confiance que je m'y rends de bonne heure.

Vais-je enfin pouvoir monter mes pneus??

J'arrive à choper le patron, lui explique la situation...pas très avenant, il fait alors le tour de la bécane et me dit:

"I guess we can do it".

Autrement dit:

"Je suppose qu'on peut le faire".

Tout est dans le verbe "supposer", et ma confiance en prend un coup. Mais ai-je le choix? Non, pas vraiment.

Il est disponible à 10 heures, alors je vais attendre. A 10h15, je n'ai toujours pas de signe de vie, et me disant que c'est une connerie sans nom que de faire changer ses pneus par un gars qui ne peut seulement "supposer" que c'est possible, je suis à deux doigts de foutre le camp. Mais le voilà qui débarque à nouveau...

Et ça va être le début d'un gros moment bien free-style, qu'on se le dise. 

Il n'a évidemment pas de quoi surélever la moto..mais peu importe. Une cale, un cric, et c'est parti.

McGyver approuve la démarche.

Et la bécane part aussi d'ailleurs, manquant de se vautrer lamentablement sur le béton. Heureusement que nous fûmes 3 pour la rattraper.

(Note: j'ai vraiment la patate, j'ai calé un passé simple...)

Voilà maintenant la roue avant de la moto à 10 cm du sol. Le Monsieur, que l'on va appeler Igor (Note: certes ce n'est pas un nom islandais mais on s'en fout), démonte la roue...puis essaie de la sortir. C'est au moment où Igor commence à bourriner en râlant parce qu'il n'y arrive pas que je lui suggère de démonter aussi le frein. 

Ça pourrait être pratique.

Pauv' tracteur martyrisé...

Autant vous dire qu'à partir de ce moment là, et pendant tous le reste de l'opération, je vais être relativement crispé. Voir carrément tendu.

Bref...

Je vous passerai la petite galère pour enlever le pneu avant et mettre le nouveau, le plus important est qu'il est maintenant changé.

Ils ont un peu lutté. Mais l'Islandais est persévérant.

Wouhou wouhou! Les choses vont dans le bon sens, je suis content.

Hé Gné.

C'est alors qu'Igor me fait quelques signes en baragouinant un truc...ah oui, il n'a pas pu équilibré la roue. Mais bon, d'après lui, si je ne roule pas trop vite, ça devrait aller.

Tout. Va. Bien.

Igor et son acolyte sortiront ensuite un treuil et une corde pour soulever l'arrière de la moto. 

Normal. Classique.

Je vous passe encore les petits couacs concernant le changement du pneu arrière, cette fois, ainsi que pour la tension de chaîne...en tout cas les deux pieds nickelés de la mécanique moto sont mort de rire, et l'ambiance est franchement détendue, c'est déjà ça.

S'ils cassent tout, au moins ce sera dans la bonne humeur.

Par contre, moi, je suis clairement au bord de la crise cardiaque.

En tout cas, ça y est j'ai mes pneus avec lesquels je vais pouvoir faire le con sur autre chose que de l'asphalte! Igor m'invite tout de même à aller faire un petit tour pour "voir si ça va". Rassurant! Mais oui, tout va bien! Merci Igor!

Et me voilà prêt à reprendre la route...

Mode "écraseur de marmotte" / ON

Route parsemée de paysages on ne peut plus bucoliques. J'ai mes pneus, il fait beau, il fait presque chaud!

C'est le bonheur sur mon tracteur!




















































Il sera ensuite temps de prendre un chemin de traverse pour tester ces fameux pneus...alors oui, cela parait tout de suite mieux que les pneus route pour voguer dans la caillasse, mais je ne suis pas franchement confiant, et mon petit essai de conduite debout sera vite avorté...






















Je vais oublier cet échec temporaire en allant noyer mon désarroi dans l'alc...heu, dans des paysages un peu dingues!

Et un petit glacier, un!






















Mais je ne vais pas me laisser faire, et c'est dans un autre chemin que je vais doucement prendre
confiance...je commence à bien saisir le truc, je roule, je roule debout, ça tient, et je ne tombe pas!

(Note: enfin pas encore...)

Il sera donc temps d'immortaliser ce petit entrainement en vidéo (voir en fin d'article), et de prendre une fieffé pose de conn*rd!

C'est tout de même un peu timide...






















Je vais ensuite évoluer entre la route principale et petits chemins, histoire de continuer l'entrainement. Et de continuer à me concasser les rétines qui, à ce stade, souffrent. Beaucoup.








Jamais vu un paysage aussi moche...






































Une petite balade à pied...





Une petite pause pour poser...



Et cela va continuer encore et encore...les paysages sont tellement changeants et magnifiques que je vais avoir du mal à rouler plus de 1 ou 2 kilomètres sans m'arrêter!














Pour tous ceux qui auraient des doutes...je vous confirme bien que ces photos sont affichées dans l'ordre chronologique, et que ces lieux ne sont séparés que par quelques kilomètres à peine! On passe de déserts de roche volcanique, à des montagnes escarpées et verdoyantes, pour continuer dans des plaines des plus bucoliques...Assez irréel quand on le vit!

Vient alors le moment où je vais tenter une excursion sur ma première F-Road officielle...c'est à dire les pistes réservés aux 4x4, et aux motos.



Excursion qui va parfaitement bien se passer...je roule comme un poireau, mais je suis relativement à l'aise et je prends mon pied, c'est tout ce qui compte!

Alors que je reviens près de la route principale, je vais m'arrêter pour prendre une énième photo...


Et là, c'est au moment même où je m'apprête à repartir en me disant que je suis fin prêt pour aller tous les pourrir au prochain Dakar que l’événement attendu par ceux qui me suivent assidûment va se produire...

Mon grand classique à moi.

La suite.

Du retour.

De la vengeance

Trop De Photos Tue La Moto: épisode 5

Pour ceux qui ne suivent pas, j'ai donc planter mon tank comme le dernier des abrutis lors d'une manœuvre.



Il y a des choses qui changent, d'autres pas.

Et c'est là que je vais bien prendre conscience qu'il va falloir éviter de la faire tomber trop souvent, car avec tout ce matos et ces bagages, il pèse lourd mon tracteur.

Je la remets tout de même sur pied (Note: et du premier coup, trop fort)...et je repars, légèrement échaudé. D'autant plus échaudé qu'en faisant le tour de la moto je vais remarquer une chose qui va avoir pas mal d'importance par la suite...



Ma suspension avant suinte...de l'huile! Et ça, c'est pas bon, pas bon du tout.

Mais j'y reviendrai. Longuement. Plus tard. Quand tout aura explosé.

Passons...

Je repars donc, et je quitte alors totalement la route principale pour emprunter de grandes gravel roads où je me sens de plus en plus à l'aise...avec un compteur de vitesse qui grimpe de plus en plus haut au fil des kilomètres. 

GAAAAAAAAZ!!!























Après un arrêt chez un autochtone pour choper un peu de wi-fi et dire à mes proches que tout va bien (Note: et oui, à ce moment là, je n'ai toujours pas de téléphone), je reprends mon chemin.

D'après la carte, il y a des campings pas si loin.

Oui, sauf que d'après la carte, il y a aussi des rivières, entre autres...Et ça je n'avais pas vu. Bref, je suis tellement excité que je me casse comme ça! Oubliant alors que je n'avais pas vraiment vérifié l'état des ces pistes la vieille sur internet, puisque je n'avais pas franchement prévu d'y aller.

Derrière la colline, le n'importe quoi est là. Il guette.

C'est alors que je vais me frotter pour de vrai à des F-Roads bien pourries, bien défoncées, avec de la caillasse et des gravats en permanence, ainsi que des dénivelés d'un fort beau gabarit!

Et vous savez quoi?

Ça passe tranquille! C'est même le panard total! 

Certes je prends ça comme un poireau mais pour moi qui découvre ce type d'environnement et de conduite, j'ai juste un énorme sourire au lèvres (Note: et les fesses bien serrées)!

Je vais faire la course avec des moutons, enchaîner montées où il faut tout donner, petits virages de la mort, grosses caillasses, fourbes trous, descentes angoissantes, et prendre un pied monstrueux pendant plusieurs de kilomètres de chemins sinueux.
Les suspensions de la bécane souffrent, et moi, je suis dans un  autre monde...la conduite est jouissive, je m'amuse comme un fou, et arrivé à un sommet, ce seront des cris de petit goret frénétique que je pousserai pour exprimer mon contentement! (Note voir vidéo en fin d'article)

La vue lors de ce moment inoubliable...


Tout cela vaut bien...

Une pose de conn*rd Niveau Expert!

La suite du parcours sera un peu moins sportif, mais juste un peu. J’enchaîne les kilomètres, et tout cela commence à me sembler long. Un peu trop long. 

Nulle indication sur les routes...plus aucune voiture depuis maintenant un très long moment. Je ne sais plus bien où je suis. Il commence à faire froid. Encore heureux qu'à cette époque, dans ce pays de fous, il ne fait jamais nuit!

Et ça continue...et je commence clairement à me dire que je suis paumé. Mais à coté de ça, les paysages sont sublimes, l'ambiance prend aux tripes, je suis seul et perdu dans un coin de paradis au milieu de nulle part..."into the wild".

Et je suis loin, très loin, de tout ce que j'ai connu auparavant dans mes autres voyages...










Mais je fatigue... il commence à se faire tard, et le froid est de plus en plus prégnant. Je me dis que je devrais faire demi-tour, mais je ne le sens pas. Je ne me sens pas de rouler de nouveau dans la partie que j'ai enquillé comme un goret (Note: par rapport à mon expérience dans ce domaine, parce que sinon, c'était vraiment du niveau du plus gros poireau de l'univers), mais cette fois-ci en descente. Je ne le sens pas du tout.

Alors je continue...




Et c'est alors que...

Un gué. Un vrai. Il fallait s'y attendre.

Je vais commencer à sonder la rivière, et par la même occasion tester mes chaussettes étanches qui me donneront entière satisfaction. 

Il n’empêche, tout ça me parait bien profond, et avec pas mal de courant. Beaucoup trop.

Je suis naze, je ne me sens pas du tout de rebrousser chemin. D'un autre côté, ce passage de gué me parait bien ardu...pour un tout premier passage de gué! Alors je vais appliquer des conseils que mes mentors Thierry et Yves m'ont donné. 

"Prends ton temps"

"Si tu ne le sens pas, ne le fait pas"

Et surtout...

"Les gués sont moins profonds le matin".

Alors je vais déballer tout mon matos de camping, me faire un nid douillet, et un repas chaud. Sûrement la meilleure semoule-soupe à l’oignon de ma vie. Certes, je n'avais jamais mangé de la semoule dans de la soupe à l’oignon, mais vous m'avez compris.

Le premier camping sauvage de ma vie...Une petite pose de conn*rd pour un grand souvenir!

Lors de ces instants je suis partagé entre le bonheur de pouvoir dormir dans ce cadre, de me retrouver là au milieu de nulle part, de vivre ce qui est pour moi une aventure inédite et un peu folle.

Et d'un autre coté, je suis un peu angoissé...Vais-je pouvoir passer demain matin? Et si oui, qu'y a-t-il derrière? Et si je dois rebrousser chemin, vais-je pouvoir gérer cette descente de la mort que je redoute fort?

En me couchant je vais me refaire le film de la journée, en me disant que j'ai fait un peu n'importe quoi. Et pourtant, ce n'est que le lendemain que je vais vraiment l'atteindre, ce n'importe quoi...entre gués, torrents, chutes, bol de myrtille, enlisement et anges gardiens!


A suivre...

PS: La petite vidéo à l'arrache, c'est par là https://youtu.be/wTAgLfdZzuU



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Vous pouvez aussi suivre mes péripéties sur Facebook:
https://www.facebook.com/MotardBionique.fr?ref=hl










dimanche 23 août 2015

Tour d'Islande...3: Joue la comme McLeod

Seydisfjordur - Höfn

Jeudi 30 Juillet




Après avoir posé mes pneus en Islande, et pris ma première pose de conn*rd en ces terres hostiles (voir article précédent), je vais donc me la jouer façon Christophe Lambert McLeod!

Islande, planques tes moutons et tes marmottes, je suis là!

Pourquoi ça?

Non, je ne suis pas immortel...quoique...faut voir.

Mais je n'ai pas trop envie de tester.

Je vais me la jouer à la McLeod parce qu'aujourd'hui je vais rouler dans les Highlands! Certes, ce sont les Highlands d'Islande et pas d'Ecosse...mais bordel j'ai réussi à caser Christophe Lambert, l'acteur se rapprochant sûrement le plus de l’huître, sur mon blog! Et ça, c'est fort, je suis sûr que vous allez l'admettre volontiers.

Ceci dit, je crois que je m'égare...

C'est donc parti pour la grande avent...heu... c'est surtout parti pour essayer de changer mes pneus. Bien que ce changement de pneus va être une aventure à part entière, et avec de multiples épisodes. Me voilà donc roulant en direction de la petite ville du coin. Sachant que "petite ville", quand on parle de l'Islande, ça frôle le pléonasme.

(Note: je suis vraiment en forme, après avoir casé notre Christophe Lambert national, j'ai réussi à placer un mot intelligent)

Bref...

Dès les premiers kilomètres je vais évoluer dans des paysages pas franchement dégueulasses.






Où je vais croiser la viking du Ferry pour la dernière fois...

Et Brienne s'en est allé fracasser du marcheur blanc...























Et je vais vite arriver à Egilsstadir. J'ai grande confiance dans le fait de pouvoir changer mes pneus et ainsi donc passer en configuration "écraseur de marmottes". Mais cela ne va pas vraiment se passer comme prévu.
Je débarque ainsi dans un garage, avec des pneus partout...mais des pneus de voitures. Je vais demander au tenancier s'il ne serait pas possible de me changer les pneus de mon tracteur. 

Bien sûr que si me dit-il! A condition que je lui amène les roues démontées...

Argh. Ça, ça ne va pas être possible!

Il va alors m'orienter vers un autre garage. Dont le patron m'enverra à son tour dans un autre. Et ainsi de suite. Au bout d'un moment je tombe sur un autochtone un peu plus concerné, qui téléphonera à deux personnes. Mais non, toujours pas moyen.
Puis un client de ce garage téléphonera à un de ses potes qui fait de la moto-cross et a tout le matériel pour changer des pneus!

Youhou!

Sauf que non, il est en vacances. Alors ce monsieur téléphonera encore, puis me dira de le suivre...j'y crois, j'y crois...mais non, toujours pas. Il me ramène en fait dans un garage où je suis déjà passé.

Cela fait maintenant plus de deux heures que je subis échec sur échec, et j'en ai marre, je veux rouler! Je vais bien trouver dans la prochaine ville. Enfin, j’espère!

Je remercie alors ce gentil viking qui a fait tout ce qu'il a pu, et je prends enfin la route pour de vrai...



Je vais rouler pendant quelques temps dans de vertes prairies jusqu'à que...

Ma première "gravel road"!

Je vous garanti que le fait de se retrouver sur une route sans goudron, juste cela, c'est un gros dépaysement pour qui n'a connu jusqu'alors que le bitume...et c'est à ce moment que je commence à vraiment réaliser ce qui se passe!

(Note: en fait pas vraiment, car je ne vais pas franchement réaliser ce qu'il va m'arriver pendant toute la suite du voyage...)

Elle était bien tranquille cette route, et j'ai pu évoluer dessus sans problèmes avec mes pneus classiques...mais tout de même!

Alors que je me frotte pour la première fois à une telle piste, ce sera aussi le début du concassage de rétine...et cela ira crescendo pendant toute la suite du voyage!







En quelques kilomètres, les paysages, tout comme la météo, changent du tout au tout, passant de zones montagneuses et nuageuses à de vastes prairies baignées par le soleil...



Et je vais tracer ma route ainsi pendant de nombreux kilomètres le long des côtes, multipliant les arrêts photos...Ce qui me marque alors, c’est l'immensité des lieux et le peu de "civilisation" alors que j'arpente la route principale du pays.

L'immensité, mais aussi la variété des paysages et des ambiances...

Il y a quand même une ferme de temps en temps...et des moutons. Pleins.














Si j'ai eu droit à un peu de soleil, le froid caractérisera aussi cette première journée en Islande. La météo n'avait pas menti, ça caille! Et cela génère quelques questionnements...et s'il faisait encore plus froid par la suite? Suis-je vraiment assez préparé pour cela?

Mais on va pas commencer à se prendre la tête, on verra ce genre de détails plus tard! 



Même si je ne suis pas encore équipé pour faire le conn*rd hors de la route goudronnée qui fait le tour de l'Islande, je ne vais pas résister à l'envie d'emprunter quelques petits chemins de traverses...

Mais doucement...faudrait pas casser le tank. Enfin, pas tout de suite.







Je vais finir par approcher de ma destination du soir...



Un dernier chemin...




Et une dernière ligne droite...



Ma route se finira dans un petit camping, après m'être renseigné sur la présence éventuelle d'un garagiste pour changer mes pneus. Il y effectivement un garagiste dans le coin. Mais quant au fait qu'il puisse changer mes pneus, c'est une question dont je ne pourrai avoir la réponse que le lendemain!

Pour ma toute première nuit en mode routard, je vais réussir à monter ma tente, tout seul, comme un grand, sans trop galérer! Wouhou!

Il y a un début à tout...

Viendra ensuite le temps d'un douloureux rappel...en Islande, point de possibilité de trouver de vraies bières dans les commerces classiques. On doit forcément aller chercher ça dans des magasins d'Etat, qui ont à peu près les mêmes horaires que La Poste chez nous. Autant vous dire qu'il faut être motivé! Et dans ces conditions, les bières light passent au final très bien...enfin, on finit par s'en convaincre!

Convaincu. Mais moyennement.

Mais passons...

Si cette première journée ne m'a pas déçue une seule seconde, avec des décors grandioses et des plus dépaysants, j'ai tout de même trouvé tout cela très paisible...ceci m’amenant à une réflexion complètement con, surtout maintenant que j'ai un peu de recul:

"Ça va être tranquille finalement ce voyage".

Ou quelque chose dans le genre.

Si j'avais su alors ce qui allait m'attendre dès le lendemain! Rien de moins qu'une virée de deux jours "into the n'importe quoi"!

A suivre...